Pourquoi L’Oréal ?
Parce que j’utilise un des produits L’Oréal tous les matins quand je prends ma douche : un shampooing (Elsève pour être précis). Quand on connait tout le tapage médiatique auprès de la « grand patronne » du groupe, j’ai préféré faire un focus sur L’Oréal plutôt que sur Elsève.
L’histoire de L’Oréal
30 Juillet 1909 : Eugène Schueller créée la « Société Française des Teintures Inoffensives pour Cheveux », qui deviendra plus tard L’Oréal
Eugène Schueller
1928 : 8 ans après sa création, la « Société des Savons Français » est rachetée par Eugène Schueller, qui y installe le siège de L’Oréal (rue Martre à Clichy)
L'entreprise Monsavon
Toujours cette année, lancement du produit O’Cap, une lotion moussante capillaire, qui fait office de shampooing
1931 : premier événement publicitaire pour L’Oréal : une bâche qui recouvre entièrement une façade d’immeuble parisien et qui fait la promotion de la lotion O’Cap. La révolution publicitaire continue avec le premier communiqué publicitaire chanté qui fait son apparition à la radio (alors que la « coutume » consiste à lire simplement les messages de pub)
La grande publicité pour O'Cap
1933 : Premier magazine mensuel féminin dédié à la beauté et à la santé : Votre Beauté. Lancement également de Dopal, le premier shampooing sans savon (donc plus doux) réservé aux professionnels et également ancêtre de Dop
1934 : arrivée de Dop dans la distribution pour le grand public
1938 : mise en place du « salaire proportionnel » : un salaire indexé sur l’évolution du chiffre d’affaires
04 Avril 1939 : la « Société des Teintures Inoffensives pour Cheveux » prend définitivement le nom de L’Oréal et s’installe au 14, rue Royale, à Paris
1951 : lancement des Berlingots Dop : des petites dosettes de shampooing. Succès fulgurant
1957 : François Dalle devient PDG de L’Oréal
1960 : lancement de la laque Elnett pour le grand public : nouvelle révolution
1963 : introduction de L’Oréal en Bourse. Depuis 1967, la capitalisation du groupe a été multipliée par 490. En 1963 toujours, lancement des premiers bains moussants Obao
1964 : acquisition de Lancôme
Lancôme
1965 : acquisition des laboratoires Garnier
1970 : acquisition de Biotherm
1973 : acquisition de Gemey, marque de maquillage spécialisée dans les fonds de teints et les poudres
1984 : Charles Zviak nommé PDG du groupe
1985 : L’Oréal acquiert la licence Ralph Lauren et poursuit la saga des parfums Polo pour homme. Toujours cette année (décidément, 1985… :p), la 1ère ligne de soins homme est lancée !
Biotherm pour Hommes
1986 : Niosôme de Lancôme, la 1ère crème anti-âge est lancée
1988 : Lindsay Owen-Jones devient PDG à 42 ans seulement
1993 : L’Oréal Brandstorm est lancé : ce concours, toujours existant, permet à plus de 32 000 étudiants de faire valoir leurs talents dans différents domaines du marketing (communication, packaging, benchmark, etc…)
L'Oréal Brandstorm
1996 : acquisition de Maybelline, leader du maquillage populaire aux Etats-Unis. Toujours cette année, la « tornade verte » Fructis (shampooing de Garnier) fait un véritable carnage dans la grande distribution
1998 : lancement du programme international « L’Oréal-Unesco pour les Femmes et la Science » qui vise à récompenser et soutenir des femmes scientifiques
Février 2000 : la première charte éthique de L’Oréal est publiée : elle regroupe les valeurs et principes d’action du groupe et est enrichie par les contributions des collaborateurs de l’entreprise
2001 : e-strat challenge : le premier « business game » en ligne de L’Oréal. Via un site internet, les étudiants des business schools du monde entier entrent dans la peau d’un manager d’une entreprise de cosmétique virtuelle
2006 : la Division des Produits de Luxe signe un contrat de licence avec Diesel pour une ligne de parfums. Nouveau PDG : Jean-Paul Agon
2007 : création de la Fondation L’Oréal qui a trois missions : encourager l’éducation, promouvoir la recherche scientifique et aider les personnes fragilisées.
Mon avis
Fructis de Garnier
Concernant le shampooing que j’utilise, un Fructis de Garnier, je ne peux qu’avoir un avis positif. J’ai l’impression que l’expression « l’essayer c’est l’adopter » convient parfaitement. En effet, après seulement la première utilisation, j’ai pu ressentir un changement par rapport à mes autres shampooings habituels. Donc au niveau de la qualité du produit, pas de reproches possibles, c’est clair.
Pour parler un peu plus de l’entreprise L’Oréal, gros groupe français on le sait, j’aime particulièrement l’innovation au niveau du recrutement. Toutes ces nouvelles façons d’attirer les meilleurs talents dans l’entreprise. En particulier le fameux jeu en ligne qui permet de simuler un poste de manager dans une entreprise de cosmétique.
Puis, toutes les actions qui visent à « améliorer » l’image (bien que je ne vois pas en quoi l’image pourrait être mauvaise) notamment grâce au mécénat et au soutien de nombreuses causes, reçoivent toujours un écho favorable de mon côté. Déformation professionnel ? Peut-être, mais il y a certains petits principes qui font la différence : entre un grand groupe qui soutient certaines causes et un autre qui ne fait rien, la balance pence de plus en plus facilement vers celui qui montre qu’il essaye de faire bouger les choses. On aime ou on n’aime pas mais on ne pas retirer le fait que l’effort est fait.
Mon info en plus : Reveal, the game
« Ah la la ! Si j’avais pu avoir des jeux comme ça lorsque je cherchais un stage ! J’aurais jamais autant aimé travailler.» C’est peut-être ce que je dirais dans 10 ou 20 ans à une jeune personne en recherche de stage. Peut-être que d’ici là également, les « serious games » seront monnaie courante dans le recrutement des grandes entreprises mondiales.
Concernant celui de L’Oréal, ne l’ayant pas testé, je préfère vous renvoyer vers un article très complet issu du site CadresOnline.
Les jeux font leur apparition dans le monde du travail (voir aussi la campagne de recrutement de l’Agence de pub H). Doit-on y voir déjà un message que lancent les entreprises à leurs futurs collaborateurs ? « Venez travailler vous amuser chez nous ! » Pour l’instant, la plupart des actions visent des stages. Mais peut-être qu’un jour, on aura de vrais postes à la clé !
Et vous ? Que pensez-vous de ce mode de recrutement ? Auriez-vous aimé au moins tester un des jeux ?
Sources : L'Oréal